bandeau

Rome — Présentation

Benoit labre

Le saint enfant d'Amettes « arrive pour la première fois dans la Ville Éternelle en décembre 1770. À la sortie de Sept-Fons, en juillet, tandis que lui était définitivement refusée cette vie de la Trappe à laquelle, depuis toujours, il se croyait appelé, c'est le désir d'un pèlerinage à Rome qui, dans le désarroi de cette déception, avait été la première ébauche de la vocation exceptionnelle qui devait lui assurer les plus austères conditions de solitude sur les routes de chrétienté. Jusqu'en 1777, les séjours à Rome ne sont que des retours annuels plus ou moins prolongés [...] À partir de 1778, il se fixe à Rome. »1

Le 16 avril 1783, après s'être évanoui sur les marches de l'église Sainte-Marie-des-Monts, Benoît est transporté dans la maison du boucher François Zaccarelli, où il décède à 20h00 au moment où les cloches de Rome sonnent le Salve Regina. La dépouille du saint est transporté dans l'église Sainte-Marie-des-Monts où il sera inhumé aux pieds de la Madone, le 19 avril, dimanche de Pâques. « Sous une pierre sépulcrale de marbre, qui fut posée en décembre suivant, le saint corps reposa à la même place jusqu'au transfert effectué en 1860 : il fut mis alors du côté de l'Évangile. »2

Le pèlerin qui le désire peut visiter et se recueillir en ces lieux où Benoît Labre s'endormit dans le Seigneur et où il fut inhumé.

____________________

1. Pierre Doyère, Benoît Labre. Ermite pèlerin, Préface de Bernard Hingrez, Paris, Les Éditions du Cerf, 1983, p. 61-62, Collection « Semeurs ».
2. Ibid., p. 84.